160,5 millions de compensation pour un client VIP

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Le Cosmopolitan Casino doit verser 160,5 millions de dollars à un client VIP

C’est une belle affaire qui tombe aujourd’hui pour un joueur de casino et une plus mauvaise pour le casino lui-même. Mais il est rassurant de nos jours, de voir que les joueurs ont des droits et la possibilité de faire entendre leur voix lorsqu’ils sont en conflit avec un établissement de jeux. Casinoenligne.ch apprécie fortement les victoires des joueurs, que ce soit pour des jackpots sur des machines à sous, pour des gains sur des paris en ligne, pour des victoires sur les jeux de casinos terrestres où face à l’oppression du plus fort. Votre bonheur signe notre bonheur. C’est bien pour cette raison que nous allons vous dévoiler aujourd’hui une histoire qui devrait remonter le moral à tous ceux qui croient que, lorsqu’ils sont en conflit avec un casino, sont un peu comme dans la peau de David contre Goliath…même si les procédures et les jugements sont particulièrement longs.

Mais avant tout, voyons les faits

On apprend aujourd’hui dans la presse spécialisée qu’un homme originaire de New York a tout simplement attaqué en justice le club The Marquee il y a de cela quelque temps. Mais si l’affaire refait surface, c’est parce qu’il a obtenu $160,5 millions de compensation pour les dommages causés ! Pour vous résumer la situation, le pauvre homme avait été violemment battu par la sécurité de club qui appartient au casino Cosmopolitan quelques années auparavant, en 2012 précisément.
Cette agression avait alors entraîné de lourdes séquelles physiques sur ce client et lui avait provoqué une impossibilité pour lui de travailler.

On se croirait dans le film Casino

On assiste alors à une violence démesurée ce soir-là contre David Moradi qui, pendant l’année qui a précédé son traumatisme, gérait un fond d’investissement d’1 milliard de dollars et avait lui-même gagné la belle somme $11 millions. Ce qui laisse présager que cet homme d’affaires avait encore un bel avenir dans la finance et qu’il était probablement amené à gagner sensiblement autant d’argent les années suivantes…

Les faits sont relatés dans la plainte déposée en 2014 par la victime et contre le Cosmopolitan Casino et son club associé, The Marquee. Ont donc été mis en cause : le manager et les quelques membres de la sécurité qui ont molesté violemment le client VIP après l’avoir emmené dans une pièce isolée. Le but de la manœuvre au départ était d’avoir une authentification de sa carte de crédit après qu’il ait réglé une facture de plus de $10,000 dans le complexe de jeux.

Il semblerait que le traitement fait à Moradi ait été d’une rare violence dans cette pièce isolée du regard de tous. Il se serait donc fait battre au point de souffrir de nombreux maux et de lésions cérébrales traumatiques suite à son refus de vouloir donner une nouvelle fois sa carte de crédit à l’équipe de molosses, ne comprenant pas l’intérêt de la chose sur le moment. De plus, le fait d’être enfermé au milieu de ces brutes dans une pièce isolée, sorte de salle « non-officielle » du casino et sans caméra de sécurité, ne le réconfortait pas vraiment dans l’ensemble sur le but de ces hommes à vouloir sa carte…et on peut le comprendre.

L’avocat qui a plaidé la cause a déclaré : « Les agents de la sécurité l’ont plaqué violemment au sol, causant un choc important au niveau de la tête. Ils ont ensuite frappé à plusieurs reprises la tête de Moradi au sol tout en maintenant une forte pression sur son œil droit et son crâne. En continuant à maintenir sa tête, ils lui ont demandé ‘allez-vous coopérer et nous redonner votre carte bancaire ?’ Croyant qu’il pouvait être tué, Moradi accepta pour en finir.

Chacun cherche à se défendre comme il peut

Si on s’en réfère au dossier, aux témoignages des uns et des autres et selon le procès, les tensions auraient commencé à apparaître lors du règlement de la facture de la soirée avec le manager de l’établissement qui a trouvé que la signature de Moradi semblait particulièrement étrange. S’en est venu alors une vexation de la part du client qui s’est particulièrement senti agacé au point de repousser physiquement ce premier. La suite vous la connaissez, ce client a été emmené dans une arrière-salle pour faire le point sur cette affaire, loin du regard des autres clients.

Une histoire qui finit par un pactole pour le client

Si nous vous racontons cette histoire qui commence un peu sombrement, sachez que c’est tout simplement parce qu’elle finit bien pour le client lésé de ce casino. Nous n’allons certainement pas vous proposer cette information dans le but de vous donner une astuce pour berner des dirigeants de clubs ou de casinos, mais bel et bien pour vous conter en quelque sorte une histoire qui se termine plutôt bien, sous le signe des dollars et de la justice puisque Moradi a obtenu au final un véritable pactole comme dédommagement !

L’hôpital de Desert Spring a joué un rôle capital dans cette affaire en diagnostiquant des douleurs aux bras, des blessures à l’œil droit, aux genoux et au cou. Le pauvre homme avait même du mal à se déplacer et ressentait assez souvent une très forte et violente douleur à la tête. Ce qui pouvait alors ressembler sur le moment à un léger traumatisme pour les médecins a fini par être conclu comme étant des lésions cérébrales traumatiques, une fois les examens complémentaires effectués. Il est donc logique que David Moradi n’ait pu être ensuite en mesure de travailler suite à cette agression handicapante. C’est ensuite l’effet domino qui s’incruste dans la partie…Le fond d’investissement qu’il dirigeait a dû fermer, alors qu’à ce jour…plus de 5 ans après les faits, il n’est toujours pas en mesure de retravailler.

Le tribunal a donc tranché après avoir constaté cette réelle incapacité de travailler et le manque à gagner que l’agression lui a provoqué. C’est donc un dédommagement à hauteur de $160,5 millions, correspondant à $20 millions pour les souffrances passées, $23 millions pour le manque à gagner passé, $79,5 millions pour le manque à gagner futur et à $38 millions pour les souffrances futures, qui a été imposé aux agresseurs qui s’y reprendront certainement à deux fois à présent, avant de molester un client dans une arrière pièce sombre et sans témoins.

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