Petite analyse sur la crise des casinos de Singapour

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Petite analyse sur la crise des casinos de Singapour

Depuis 2014 la Chine a commencé sa croisade anti-corruption. Cette politique restrictive ne permet aux joueurs de Singapour, de ne pouvoir profiter que de deux établissements habilités à les recevoir légalement. Ce qui leur permet cependant de pouvoir, grâce à cet avantage et d’être très peu nombreux sur le marché, de générer plusieurs milliards annuels.

Ces deux casinos de la cité-Etat ( le Marina Bay Sands et le Resort World Sentosa ) ont connu en effet une croissance explosive pendant les premières années, mais peinent à garder la cadence depuis.

La guerre anti-corruption chinoise, qui a tant coûté à Macau, est aussi effective à Singapour et il nous paraissait donc intéressant de nous pencher sur ce fautif qui met en péril l’univers des jeux en Chine et de ses établissements.

La croisade anti-corruption de Xi Jinping se durcit
2014 à signé un très grand revirement dans le monde de la politique en Chine.
On peut noter que l’Empereur a cherché à lutter contre la corruption de ceux qui étaient en charge de gérer les affaires de l’Etat, que ce soit dans la capitale ou dans les provinces, et ce…à presque toutes les périodes de l’histoire de la Chine.

Parmi ces pratiques douteuses, on pouvait retrouver par exemple les riches marchands, qui s’étaient un peu trop vite enrichis et qui recherchaient les faveurs du prince et de son entourage. Ils étaient donc particulièrement généreux en dispensant assez largement leurs bienfaits en argent et en cadeaux à ceux qui, dans l’entourage du pouvoir, pouvaient les aider à consolider leur fortune ou encore à entreprendre une carrière politique avec succès.

Xi Jinping, président de la République populaire de Chine depuis le 14 mars 2013 et vice-président de la République populaire de Chine sous le second mandat de Hu Jintao du 15 mars 2007 au 14 mars 2013, se retrouve un peu dans la même position.

En effet, un certain et flagrant envol de l’économie chinoise a permis à un grand nombre de cadres du Parti de s’enrichir. Le vecteur principal de cet enrichissement est défini par de nombreuses opérations immobilières et foncières, qui reste un moyen global assez certain de faire fortune dans la Chine, et ce encore à ce jour.

Il faut savoir cependant que l’ancien président Hu Jintao, avait lancé également des mots d’ordre pour lutter contre la corruption, dès 2004. Mais malheureusement, sans que cela soit suivi de progrès significatifs.

Depuis, il n’est guère de déclarations du président chinois qui n’appelle à l’intensification de la lutte contre la corruption et au retour de la morale et de la frugalité dans les sphères dirigeantes.

Xi Jinping a invoqué la “tolérance zéro”. Il a fortement insisté de nouveau sur la nécessité de débusquer tous les “moutons noirs” et on peut donc relever que, depuis son départ de campagne contre la corruption, que celui-ci n’est guère avare de déclarations qui n’appelle pas à l’intensification de la lutte contre la corruption et au retour de la morale et de la frugalité dans les sphères dirigeantes comme il l’ bien précisé dans des propos rapportés par la presse chinoise:

“Nous devons balayer la corruption dans le système politique et judiciaire avec la plus grande détermination et la plus grande force. Chaque responsable doit savoir que la loi est la ligne jaune qui ne doit pas être franchie et tous ceux qui tentent de placer leur pouvoir au-dessus de la loi ou qui essaient de tordre la loi pour des raisons égoïstes commettent une faute sérieuse”

Des menaces ont déjà produit des résultats concrets
En effet, depuis la fin 2012, dix-huit responsables, au niveau ministériel ou davantage, ont été l’objet d’enquêtes. Les plus connus d’entre eux appartiennent à la “faction du pétrole”, d’anciens dirigeants du groupe pétrolier d’Etat CNPC, dont un principal accusé a été condamné à mort (avec deux ans de sursis) en juillet dernier pour avoir accepté l’équivalent d’environ 10 millions de dollars avant que le ministère soit démantelé.

Le point sur l’univers des casinos de Singapour
Maintenant que nous avons fait un peu le point sur la situation politique de la Chine, revenons-en à ce qui nous intéresse le plus sur notre site, l’univers du jeu et des casinos.
En 2015, on pouvait constater une baisse importante comparée à 2013 et ses 6$ milliards générés. En effet, le chiffre d’affaires alarmant de ces casinos avait atteint seulement 4,8$ milliards. Mais de nombreux analystes se sont trompé sur leurs prévisions pour l’année suivante, sachant que l’activité qui devait selon eux, stagner cette année là, a montré une nouvelle baisse.

Une année 2017 pas vraiment prometteuse pour les casinos de Singapour
Alors, si vous vous demandez quel est l’avenir de ces casinos Chinois pour 2017, la réponse la plus probable est que ceux-ci ne remporteront pas vraiment un franc succès, car l’apogée des casinos de Singapour semble être définitivement bel et bien terminée.

Les analystes de Fitch Ratings, l’agence de notation financière internationale fondée par John Knowles Fitch le 24 décembre 1913 à New York sous le nom Fitch Publishing Company, estiment tout simplement que l’année 2017 sera une année stagnante pour ces casinos, avec un chiffre d’affaires attendu, avoisinant les 4$ milliards.
Ce n’est donc pas pour rien que le milliardaire Sheldon Adelson, propriétaire du Marina Bay Sands, désire vendre le centre commercial attenant au casino. De toute évidence, ce businessman sent le vent tourner et compte bien tenter de conclure cette vente qui pourrait lui rapporter entre 3$ et 3,5$ milliards. Une somme qui en ferait de toute évidence, le « centre commercial le plus cher jamais vendu » , ce qui peut paraître cependant plutôt paradoxal puisqu’on a pu constater parallèlement que les touristes dépensaient dorénavant plus en shopping que dans les casinos depuis 2016.

Le Japon n’y est pas pour rien dans cette crise en Chine
Fitch estime en effet que la concurrence croissante des autres destinations asiatiques, comme le Japon, pourrait largement compromettre la croissance future de ces casinos implantés sur Singapour.
Ceci fait suite à la grande nouvelle que nous vous annoncions récemment sur notre site, relatant le fait que le Japon, qui a enfin légalisé ses casinos récemment, rentrait dans le jeu pour attirer de nouveaux joueurs. Même s’il faudra, pour pouvoir profiter de cette occasion, attendre 2022-2023 pour fouler le sol d’un casino resort sur place dans le pays.

Des casinos singapouriens dépassés ?
Si les casinos singapouriens tentent de s’appuyer légitimement et judicieusement sur les touristes, principalement indiens et chinois, ils n’en délaissent pas pour autant les résidents locaux qui doivent en effet débourser l’équivalent de 71$ par visite.
L’agence Fitch déclare pour l’occasion à ce sujet:

« Les revenus des jeux ont continué de baisser en 2016, en particulier dû aux baisses des joueurs VIP, malgré un gain de 12,5% des visiteurs chinois pendant la première moitié de l’année. La plupart des mises viennent des touristes, puisque les locaux doivent payer 71$ pour avoir accès au casino pour 24h et que la publicité est restreinte pour ces derniers. »

Même si l’avenir n’est pas vraiment prometteur pour l’avenir des jeux à Singapour, nous ne manquerons pas de vous informer de l’évolution de ce marché à l’avenir, sur notre site-blog informatif !

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